Comment s'habiller et s'équiper pour randonner ?
La météo et la température peuvent varier très rapidement lors d'une randonnée, surtout en haute montagne et/ou lorsqu'il y a du vent.
Il faut aussi prendre en compte le poids de l'équipement, pour limiter au maximum celui du sac à dos.
Voici quelques informations et avis sur l'équipement que j'utilise.
Certains produits que je présente ont été commandés sur le site Aliexpress. C'est un site chinois sur lequel on trouve des prix souvent imbattables, pour une qualité très satisfaisante. Il faut avouer, surtout dans le domaine du sport, que les prix sont souvent excessifs pour des qualités qui ne sont pas toujours au rendez-vous, d'où l'intérêt d'acheter directement en Chine à des prix chinois. On a aussi le choix d'acheter en magasin, des articles fabriqués de toute façon en Asie, mais à des prix français !!!
Le souci, c'est qu'il ne faut pas être pressé : les commandes arrivent en 8 à plus de 50 jours, en moyenne en trois semaines.
Si le produit présente le moindre défaut ou s'il ne correspond pas à la description, on peut "ouvrir un litige" et se faire rembourser très rapidement, tout en gardant le produit. Pour cela, aller dans la liste des commandes et cliquer sur "Voir détails" en haut de la commande qui concerne le produit défectueux. Sur la page du détail de la commande, cliquer sur "Ouvrir un litige".
L'effet Windchill
En altitude, il n'est pas impossible de rencontrer des températures très basses ou négatives, alors qu'il fait très chaud dans la vallée. C'est d'autant plus vrai s'il y a du vent, qui accentue considérablement le froid ressenti. C'est ce qu'on appelle "L'effet Windchill" :
Il faut donc prévoir de quoi bien se couvrir si la randonnée suppose d'atteindre une altitude autour de 3000 m et si la météo prévoit de la fraîcheur et du vent, surtout les pieds, les mains et la tête qui se refroidiront plus vite que le reste du corps qui lui, sera plus ou moins réchauffé par l'effort.
Pour lutter contre le froid, il faut boire régulièrement, chaud si possible : quelques gorgées tous les quarts d'heure est plus efficace pour s'hydrater qu'une grosse ration toutes les heures.
Le principe des trois couches
Pour se vêtir en montagne par temps froid ou pour une randonnée de plusieurs jours, il est conseillé de respecter le principe des "trois couches", c'est à dire porter au moins trois couches de vêtements afin d'emprisonner l'air entre chaque couche et, ainsi, mieux conserver la chaleur du corps.
Une première couche pour évacuer l'humidité : il s'agit d'un tee-shirt à grandes manches thermique léger, prévu pour le sport. Il en existe en polyester, mais le mieux est d'en choisir un en laine mérinos. Pour le bas : un collant thermique, si possible en laine mérinos.
Une deuxième couche pour tenir chaud : une polaire ou une softshell. Pour le bas, un pantalon de randonnée.
Une troisième couche pour isoler du vent et de la pluie : une veste imperméable ET respirante pour ne pas accumuler de l'humidité par l'intérieur : voire le chapitre plus bas. Pour le bas, un sur-pantalon imperméable.
S'il fait très froid, on peut bien sûr ajouter un autre vêtement au niveau de la deuxième couche, sous la veste imperméable. Dans le cas contraire et s'il n'y a pas de vent, on peut se passer de la veste (la troisième couche).
Prévoir une couche isolante et bien chaude pour les pauses, par exemple pour le pique-nique ou le soir au bivouac. L'idéal est une doudoune en duvet. Le corps se réchauffe pendant l'effort puis se refroidit très vite à l'arrêt. La doudoune doit être réservée aux arrêts, car elle ne permet pas d'évacuer la transpiration pendant l'effort. Cependant, si la doudoune est compressée sous une veste un peu trop étroite, elle ne pourra pas isoler du froid, car c'est le gonflant qui assure cette isolation. Si la doudoune est écrasée, il n'y a plus de gonflant, donc plus d'efficacité. Dans ce cas, préférer une polaire à poils longs (voir plus bas).
Les tissus imperméables et respirants type Goretex
Lors d'un effort et encore plus en haute montagne, il est primordial de prévoir des vêtements imperméables et surtout respirants, car, la plupart du temps, l'humidité vient de l'intérieur, issue de la transpiration. Il faut donc que cette humidité puisse être évacuée. C'est encore plus important lorsqu'il fait froid, car il n'est pas possible de se réchauffer lorsqu'on est mouillé ou humide.
Les vestes résistantes, imperméables, coupe-vent et respirantes sont appelées Hardshells (ou coquilles) par opposition aux Softshells qui sont souples et déperlantes, mais peu imperméables.
Pour évaluer l'imperméabilité d'un tissu selon la norme EN 20811 (ISO 811:1981), on mesure la pression d'eau (en millimètres ou en Schmerber) à partir de laquelle la matière commence à laisser passer l'eau. Pour la tester, on place le tissu (ou la membrane de type Gore-Tex) sous une colonne d'eau (un tube rempli d'eau). Si les premières gouttes passent à travers le tissu quand la colonne d'eau mesure 5000 mm de haut, on dit que ce tissu est imperméable à 5000 Schmerber. Cette unité a été inventée par Charles-Edouard Schmerber.
1 Schmerber = 1 mm de colonne d'eau = 10 pascal (10 Pa) = 0.1 mBar = 0.1 g/cm2. 10000 Schmerber, soit une colonne d'eau de 10000 m (10 mètres) correspond à une pression de 1 bar, soit 10 N/cm2 (newton/cm2) ou encore 1 kg/cm2.
Une pluie dépasse rarement l'équivalent de 2000 Schmerber, mais à certains endroits (bretelles du sac à dos), la pression exercée sur le tissu peut correspondre à l'équivalent de 8000 Schmerber. Sur le terrain, la résistance réelle à l'eau dépend de trois facteurs : la pression de l'eau, la pression exercée par le sac à dos ou tout autre appui et le temps d'exposition à l'intempérie. Il faut donc que le vêtement affiche un minimum de 10000 Schmerber pour être considéré comme correctement imperméable. On considère qu'à partir de 20000 Schmerber, le tissu est parfaitement imperméable.
* 5000 mm est une imperméabilité faible qui ne protège que d'une pluie fine ou de légères chutes de neige.
* 10000 mm protège d'une pluie modérée ou de chutes de neige modérées et un peu humides.
* 15000 mm offre une bonne résistance face à de fortes averses de pluie ou de neige.
* 20000 mm protège de tout type de précipitations, même extrêmes.
Certaines marques, telles que The North Face, indiquent l'imperméabilité en PSI (Pounds per Square Inch : livres par pouce carré).
1 PSI équivaut à environ 0,07 bar (70 g par cm2), 7000 Pa et 700 Schmerber.
Un vêtement qui affiche 25 PSI est déjà très imperméable, car cela correspond à plus de 17000 Schmerber. Un PSI de 40 équivaut à près de 28000 Schmerber, c'est à dire l'imperméabilité d'un Gore-Tex.
La respirabilité est la capacité de laisser s'échapper la transpiration. Certaines marques telles que Gore-Tex ou Décathlon indiquent la respirabilité par un coefficient RET (Resistance Evaporative Transfert, que l'on peut traduire par "Résistance textile à l'évaporation"). Il répond à la norme européenne ISO 11092. Le RET est mesuré en m2/pa/w. Il détermine la résistance qu'oppose un tissu à l'évacuation de l'humidité. Plus cette résistance est faible, plus la matière est respirante. Plus le RET est petit, plus le vêtement est respirant :
* RET au-delà de 20 : le vêtement n'est absolument pas respirant.
* RET entre 12 et 20 : le vêtement est faiblement respirant.
* On considère que vers RET 12, la respirabilité est suffisante pour des efforts modérés, mais elle sera inadaptée pour un effort soutenu.
* RET inférieur à 6 : le vêtement est très respirant et adapté pour un effort soutenu.
Parfois, la respirabilité est exprimée avec la mesure MVTR (Moisture Vapor Transmission Rate : taux de transfert de la vapeur d'eau) en fonction de la quantité d'eau, en grammes, qui peut s'échapper d'un mètre carré de tissu en 24 h (gr/m2/24 h). Plus ce taux est élevé, plus le tissu est respirant :
* A partir de 5000, le vêtement est modérément respirant.
* Un MVTR de 10000 indique que le vêtement est respirant.
* Au delà de 20000, le vêtement est très respirant.
Ces deux unités de mesure n'expriment pas tout à fait la même chose : le RET mesure l'énergie (la pression) nécessaire pour faire passer la vapeur d'eau à travers un tissu. Le MVTR mesure la quantité d'eau capable de s'évacuer en 24 h. Il est difficile de comparer des vêtements dont les performances en terme de respirabilité ne sont pas exprimées dans la même unité. Par exemple, une veste polaire est très respirante, mais elle ne peut pas toujours nous maintenir au sec si elle est trop chaude et qu'elle nous fait transpirer. Cette veste obtient donc de très bons résultats avec la mesure MVTR, mais très mauvais avec le RET. Il est difficile de comparer les deux. Voici un ordre d'idée pour faire la conversion :
* Un RET inférieur à 4 correspond environ à 30000 dans la mesure MVTR.
* RET 5 correspond environ à 20000.
* RET 9 : 10000.
* RET 10 : 5000.
Attention, selon le type de membrane, la respirabilité n'est efficace que si l'air ambiant est sec. Si l'air est trop humide ou s'il pleut, le tissu se charge d'eau et empêche l'humidité de sortir. Autrement dit, s'il pleut, nous serons mouillé, non pas par la pluie, mais par la transpiration.
D'autres marques utilisent la mesure de perméabilité à l'air indiquée en CFM (Cubic Feet per Minute), exprimée en gr/m2/seconde. Par exemple 0,5 CFM signifie que le tissu laisse passer 2 litres d'air par m2 par seconde, ce qui est énorme. Une perméabilité de 0 CFM signifie que l'air ne passe pas du tout, ce qui rend le vêtement parfaitement coupe-vent, tout en permettant toutefois d'évacuer l'humidité. Certaines marques choisissent de laisser l'air circuler légèrement de l'extérieur vers l'intérieur pour une meilleure respirabilité, mais ce n'est pas indispensable.
L'imperméabilité peut être obtenue grâce à un enduit imperméable plus ou moins résistant. La plupart des vêtements sont recouverts d'une fine couche d'imperméabilisant appelée DWR (Durable Water Deperlant) sur l'extérieur du tissu : c'est un revêtement qui permet à l'eau de former des perles et de s'écouler sur la couche extérieure du tissu au lieu d'être absorbée. Un vêtement uniquement recouvert de DWR est imperméabilisé grâce à la déperlance qui permet de faire glisser les gouttes d'eau et ainsi d'éviter qu'elles pénètrent la première couche. On trouve également cette couche DWR sur les vêtements qui disposent d'une membrane (Gore-Tex ou autre). La plupart des membranes stoppent l'eau après qu'elle soit passée à travers la première couche du vêtement, ce qui le rend imperméable, mais l'eau retenue dans la première couche alourdit le vêtement et empêche la vapeur d'eau de sortir. Au bout d'un moment, l'enduit s'use et la déperlance diminue. Il faut alors réimperméabiliser le vêtement grâce à une bombe de produit spécifique. Le plus connu est celui de la marque Nikwax.
Certains tissus, comme le DryVent de la marque The North Face, sont recouverts d'un enduit plus technique sur la face intérieure qui agit comme une membrane, mais qui sera moins résistante et moins durable.
Le plus souvent, l'imperméabilité repose sur la présence d'une membrane extrêmement fine, recouverte de part et d'autre par un tissu afin de solidifier et épaissir l'ensemble.
Les membranes sont composées de PTFE ou de polyuréthane, moins polluant. Elles sont associées à d'autres tissus pour former deux, trois ou 2,5 couches :
* Un tissu "3 couches" a l'aspect d'une seule couche et est composé d'une membrane recouverte de chaque côté par un tissu plus épais. Pour l'alpinisme, les vêtements 3 couches sont recommandés. Ils sont plus solides, mais aussi plus rigides.
* Un tissu "2 couches" est plus lourd et plus volumineux que le 3 couches. Il associe une couche composé d'un tissu extérieur collé à la membrane et une doublure intérieure en maille pour protéger la membrane.
* Un tissu "2 couches et demi" (ou 2,5) est plus fragile. Il ressemble au 2 couches, mais le tissu en maille est remplacé par un imprimé en relief. Les vêtements avec membrane 2,5 couches sont plus fragiles et déconseillés pour l'alpinisme.
Si le tissu qui est ajouté à une membrane est fin, le vêtement sera plus respirant, mais aussi plus fragile. Certaines membranes affichent une bonne respirabilité, mais ne commencent à être efficaces que lorsque l'intérieur du vêtement est saturé en humidité. De nouvelles membranes offrent une respirabilité instantanée ou une respirabilité liée à la température : s'il fait froid, la membrane garde la chaleur à l'intérieur au lieu de l'évacuer/s'il fait chaud, la membrane respire.
La technologie la plus connue est celle des membranes Gore-Tex qui sont réputées pour être très imperméables et respirantes. Les membranes Gore-Tex sont toutes censées être imperméables à 28000 Schmerber. Leur respirabilité est par contre très variable d'une membrane à l'autre, allant de moins de 3 à 13 selon les autres tissus qui lui sont associés.
La membrane Gore-Tex est une très fine couche de 0.01 mm de polytétrafluoroéthylène (PTFE), aussi appelé Teflon. Ce matériau a été mis au point en 1938. Bob Gore, au début des années 1970, découvre que si l'on étire du Teflon, des pores microscopiques commencent à apparaître. La membrane Gore-Tex est donc une très fine couche de Teflon étiré (ou expansé : ePTFE) qui possède plus d'un milliard de trous microscopiques par cm carré. Ces trous de 0.2 micron de diamètre sont 20000 fois plus petits qu'une goutte d'eau, ce qui rend la membrane parfaitement imperméable. Ils sont 700 fois plus gros qu'une molécule de vapeur d'eau, l'humidité de la transpiration peut donc s'évacuer.
Les membranes Gore-Tex se déclinent aujourd'hui en différentes versions plus ou moins performantes. En voici quelques-unes :
* Le Gore-Tex standard qui offre un bon rapport qualité/prix.
* Le Gore-Tex Pro a une membrane renforcée et une construction en 3 couches. Il est plus résistant à l'abrasion, donc adapté à l'alpinisme. Son RET varie de 3 à 6.
* Le Gore-Tex Active est léger et plus respirant (RET < 3), mais aussi plus fragile malgré une construction en 3 couches.
* Le Gore-Tex C-Knit offre le meilleur compromis entre imperméabilité, respirabilité, durabilité et souplesse.
* Le Gore-Tex Paclite est très respirant, souple et léger, mais plus fragile. Son RET est de 4.
La technologie Gore-Tex appartient à la firme américaine Gore. Les marques de vêtements ou chaussures qui souhaitent l'utiliser doivent l'acheter très cher. C'est pourquoi, depuis quelques années, elles cherchent à développer leur propre membrane pour être autonomes, ne plus avoir à rétribuer l'entreprise Gore et pour concurrencer les vêtements à base de Gore-Tex. Ces nouvelles membranes sont de plus en plus performantes et n'ont plus rien à envier au Gore-Tex :
* Une des premières membranes à avoir concurrencé le Gore-Tex est le MP+ de l'entreprise française Francital. Leurs vêtements sont commercialisés sous les marque Vertical et Raidlight. Cette membrane en polyuréthane contient des molécules hydrophiles qui aspirent la vapeur d'eau et l'évacuent vers l'extérieur. Elle est donc très respirante, avec un RET autour de 2. Par contre, elle est, en théorie, moins imperméable que le Gore-Tex. Il semblerait toutefois qu'elle soit beaucoup plus imperméable que les 10000 qu'elle affiche.
* The North Face utilise une membrane en polyuréthane DryVent Alpha (très résistante pour l'alpinisme) ou un enduit performant et résistant DryVent. Cette technologie était précédemment dénommée HyVent. Les tissus Dryvent peuvent avoir plus ou moins de couches : 2.5 L (aussi appelé DT), 2 L ou 3 L. Seuls ceux qui portent la dénomination "alpha" contiennent une membrane. The North Face communique peu sur les performances du Dryvent ou donne des chiffres incohérents. Il semblerait que le Dryvent soit imperméable à 15000/25000, selon les sources. La respirabilité serait supérieure à 12000, voire 15000.
* La marque Columbia insère dans ses vêtements deux types de membranes : la membrane Omni-Dry et, encore plus efficace, la membrane Out-Dry qui a la particularité d'être à l'extérieur des vêtements, contrairement aux autres membranes qui sont à l'intérieur et qui empêchent l'eau de pénétrer au-delà de la première couche. Avec la technologie Out-Dry, il n'y a plus de problème d'accumulation d'eau dans la première couche, car l'eau n'entre pas du tout. La toile extérieure ressemble un peu à un ciré. Certains utilisateurs rapportent que leur vêtement doté de la technologie Out-Dry est extrêmement imperméable, mais peu respirant.
* Mountain Hardwear, qui appartient au groupe Columbia, utilise le Dry.Q. Le Dry.Q Elite est fabriqué par General Electrics comme l'eVent dont il est une variante. Il est très imperméable et respirant. Il est composé de Téflon comme le Gore-Tex. Contrairement à la plupart des membranes qui sont recouvertes d'un tissu enduit, ses fibres sont recouvertes d'une protection hydrophobe, comme c'est le cas pour l'eVent. Montain Hardwear se distingue de ses concurrents dont l'effet de respirabilité des membranes commence à agir uniquement quand l'intérieur du tissu est mouillé. Le Dry.Q respire immédiatement, sans attendre qu'il y ait de l'humidité à l'intérieur du vêtement, mais cela n'est vrai que pour le Dry.Q Elite, les autres membranes Dry.Q ne sont pas faites dans le même matériau. Le Dry.Q se décline en différentes versions : le Dry.Q Elite est ultra imperméable et ultra respirant, il se trouve sur les vêtements hauts de gamme et affiche une imperméabilité de 40000 mm et une respirabilité de 30000 g/m2/24 h. Le Dry.Q Evap offre une très bonne respirabilité. Le Dry.Q Active est léger et très respirant : 20000 en imperméabilité et respirabilité. Quant au Dry.Q Core, c'est le modèle économique, mais tout de même très performant en terme d'imperméabilité (10000) et de respirabilité (10000). Chez Mountain Hardwear, une autre membrane , le VaporDry, affiche une imperméabilité de 16000 et une respirabilité de 26000.
* La membrane eVent, mise au point par la société General Electrics, offre une imperméabilité allant de 10000 à 30000 Schmerber, en plus d'une très bonne respirabilité : 20000 à 30000 en MVTR. Chaque fibre de la membrane est recouverte, ce qui favorise la respirabilité, davantage que lorsque la membrane est recouverte d'une couche globale. Le transfert de l'humidité se fait avant même que la membrane ne soit mouillée. Elle fonctionne un peu comme le Gore-Tex, mais est plus fragile et moins durable. L'eVent DValpine est un tissu trois couches très protecteur. L'eVent DVstorm est un peu plus respirant que l'eVent DValpine. Le RET est annoncé à 2,7.
* La membrane NeoShell de Polartec est très imperméable et extrêmement respirante. Conçue en polyuréthane microporeux, cette membrane est très légère. L'imperméabilité est de 10000 Schmerber et la respirabilité est excellente.
* La membrane Sympatex n'a pas de micro-pores, mais des micro-canaux qui traversent le tissu dans toutes les directions pour évacuer la transpiration plus rapidement. Elle est également très imperméable, annoncé à 45000 Schmerber, avec un RET mesuré à 1,5.
* Le japonais Toray a développé la membrane Dermizax en polyuréthane. Elle n'a pas de pores, mais des molécules "mobiles" qui évacuent la vapeur d'eau en fonction de la température du corps : plus on a chaud, plus les molécules sont mobiles et plus la membrane est respirante. Le Dermizax DX est le modèle de base, dont la priorité est la protection. Le Dermizax EV a une membrane plus fine pour une meilleure respirabilité. Le Dermizax NX est le modèle haut de gamme très respirant.
* Millet imperméabilise ses vêtements grâce à sa technologie Dry-Edge. Il y a plusieurs "qualités" de vêtements qui contiennent du Dry-Edge, avec des performances allant de 5000 à 10000 pour l'imperméabilité et la respirabilité.
* Patagonia fabrique la membrane H2NO à partir de bouteilles recyclées. Cette membrane est efficace, avec une imperméabilité qui va de 10000 à 20000 et une respirabilité supérieure à 12000.
* Eider a mis au point la membrane Defender. C'est une membrane microporeuse apposée sur la matière extérieure du vêtement. Sur internet, on trouve des vêtements qui bénéficient d'une membrane Defender avec des performances allant de 10000 à 20000 en imperméabilité et de 5000 à 15000 pour la respirabilité.
* La membrane Pertex Shield offre une imperméabilité et une respirabilité de 20000.
Mon avis sur les chaussures SCARPA Zodiac Tech et quelques paires de chaussettes
J'utilise cette paire de chaussures depuis début septembre 2017, pour faire des randonnées, de l'alpinisme, de la via ferrata et des randonnées dans la neige, avec ou sans raquettes.
L'avantage d'avoir des chaussures aussi polyvalentes, c'est de ne pas avoir à acheter plusieurs paires et, surtout, ne pas avoir mal aux pieds si l'on souhaite, de temps en temps, pratiquer un peu d'alpinisme. C'est beaucoup mieux que de chausser une paire dont on n'a pas l'habitude et qui risque de blesser les pieds, surtout si elle a été louée pour l'occasion.
Cette paire est polyvalente, car légère (pour des chaussures d'alpinisme : 1260 g en pointure 41.5, environ 200 g de plus qu'une simple paire de chaussures de randonnée), pas trop haute, pas trop rigide (par rapport à d'autres chaussures d'alpinisme).
Elle est en cuir avec membrane Goretex.
Autre avantage : elle dispose d'une mini-guêtre pour éviter que les petits cailloux ou la neige entrent dans la chaussure. Elle est vraiment très efficace (Voir la quatrième photo).
Le modèle pour femmes (bleu) n'est pas commercialisé en France. Le modèle pour hommes, présenté plus haut, est étroit et peut être porté par les femmes. Il existe désormais un modèle qui y ressemble, vendu dans les deux couleurs (bleu pour les femmes et orange pour les hommes) et dans deux matérieux, cuir et faux cuir, mais il coûte 60 euros de plus, n'a pas de Goretex, est plus rigide, plus haut et moins sobre esthétiquement (moins beau à mon goût) : le modèle Ribelle.
Le laçage n'est pas toujours efficace. Il est difficile de resserer les lacets sur l'avant de la chaussure et les lacets se déserrent pendant la marche, même avec un double noeud.
Ces chaussures sont suffisamment chaudes pour marcher dans la neige par moins 10 degrés. Je ne les ai pas essayées avec des températures plus froides. Il faut toutefois porter une paire de chaussettes un peu chaude, en laine mérinos par exemple (voir ci-dessous).
Elles sont vendues 250 euros, ce qui est un prix élevé pour des chaussures de randonnée, mais très raisonnable pour des chaussures d'alpinisme. Pour ceux qui ne voudraient faire que des randonnées, il est toutefois préférable de choisir un modèle plus léger, souple et moins onéreux.
Pour les températures chaudes ou froides, je les porte avec des chaussettes en laine mérinos. Ces chaussettes sont "magiques" : elles empêchent la formation des mauvaises odeurs (grâce à l'action anti-bactérienne de la laine mérinos), à condition de les enfiler sur des pieds propres. Elles évitent la sensation d'avoir les pieds humides, même si la randonnée a été longue et les températures élevées et que les chaussettes sont humides. En "aspirant" l'humidité vers l'extérieur, elles rafraîchissent les pieds. Aucune sensation de chaleur lors des randonnées d'été, même avec des chaussures un peu chaudes, comme celles d'alpinisme présentées plus haut. Pour l'hiver, ces mêmes chaussettes isolent du froid jusqu'à moins 5 degrés.
Si les températures sont plus basses, il vaut mieux prévoir une paire plus épaisse, toujours en laine mérinos, par exemple les TEKO Extra Heavy Expedition (à essayer avec les chaussures avant de l'acheter, car ce n'est pas sûr qu'elles puissent être portées dans n'importe quelle paire de chaussures) ou d'autres modèles moins épais dans cette même marque éco-responsable : Voir ICI.
Test de ces chaussettes : Cliquer ICI.
Mon avis sur la veste et autres vêtements en softshell vendus sur Aliexpress
Cette veste en softshell doublée polaire est très peu chère (environ 27 euros sur Aliexpress), de très bonne qualité, épaisse, chaude et très bien finie. Le tissu est souple, mais pas extensible. A l'avant, il y a une couche supplémentaire qui sert de doublure pour les poches (Voir la quatrième photo). Elle existe en quatre couleurs : noir, violet, rose et bleu.
Elle serait, paraît-il, imperméable à 10000 mm3, alors que le softshell n'est pas censé être imperméable (seulement déperlant et coupe-vent). Je n'ai pas vérifié si c'est vrai.
Les fermetures éclair sont bidirectionnelles, sauf aux poches. Celle du haut ne sert pas à grand chose, car elle n'a pas de fond : ce qu'on y dépose se retrouve dans la poche du bas.
Il y a une grande ouverture sous les aisselles (Voir la troisième photo), ce qui est très pratique quand on commence à avoir chaud : il suffit d'ouvrir la fermeture éclair. Cela évite d'avoir à enlever la veste à tout bout de champ.
Avec un tee-shirt à manches longues fin en laine mérinos (voir plus bas le modèle Décathlon), la veste est suffisante si les températures ne tombent pas en dessous de zéro degrés (en marchant). Ce modèle très bon marché peut concurrencer des modèles vendus plus de cent euros.
Attention aux tailles (petites sur les vêtements chinois). La taille XXL correspond à un 42-44, pas davantage.
Voici la veste sur Aliexpress : Cliquer ICI.
Il s'agit du modèle pour femmes. Il existe également des modèle pour hommes.
De même, on trouve, pour environ 15 euros, un produit similaire pour le bas, lui aussi épais, de belle qualité, mais non extensible (La taille XXL correspond aussi à un 42-44) :
Voir le pantalon en cliquant ICI.
Enfin, cette paire de gants en softshell à 4 euros est très satisfaisante pour faire de l'alpinisme en été : Voir ICI.
Mon avis sur les "premières couches" en mérinos Décathlon
Ci-dessus sont présentés les modèles pour femmes. L'équivalent existe pour les hommes, au même prix.
Le tee-shirt est composé de "seulement" 70 % de laine mérinos, ce qui le rend plus résistant (Le mien est comme neuf après deux hivers d'utilisation). Il est vendu 25 euros.
Le collant (très confortable) est 100 % en laine mérinos. Il coûte 35 euros. Ces prix sont très intéressants par rapport aux mêmes produits ches les grandes marques (vendus 80 à plus de 100 euros).
Ces "premières couches" apportent de la chaleur et limitent la sensation d'humidité quand on transpire. Quand on prend l'habitude de les utiliser pour marcher dans la neige l'hiver (souvent avec seulement une polaire) ou pour faire de l'alpinisme, ils deviennent vite indispensables.
Voici les tee-shirts sur le site de Décathlon : Cliquer ICI.
Mon avis sur la polaire à grands poils ICEPEAK Karmen
Cette polaire est très chaude, hyper confortable et ne pèse que 400 g. Elle existe dans différentes couleurs, dont le noir, le blanc, le bleu marine, le rose fuschia, le gris...
On la trouve en magasin ou sur Amazon entre 30 (soldée) et 50 euros : Cliquer ICI.
Des vêtements MILLET que je déconseille
Il s'agit du pantalon MILLET LD Trekker Strech Pant, vendu tout de même 89 euros, malgré une fabrication en Asie et de multiples défauts. Parmi les avantages, le tissu est confortable et très léger. Pour les inconvénients, la coupe n'est pas correcte : pour ne pas être "collée" au niveau des cuisses, il faut choisir une taille supérieure et le pantalon flotte alors au niveau de la taille. De plus, il est guère possible d'y ajouter une ceinture, car les passants de devant sont très espacés, comme on peut le voir sur la photo. Enfin, l'intérieur des poches du haut n'est pas fixé. Quand on sort un mouchoir, la poche sort aussi. Elle est d'ailleurs très fragile, fabriquée dans une sorte de filet. Tous les ans, ce modèle est réactualisé. Je possède le modèle 2017. Les modèles à venir seront peut-être de meilleure qualité.
Pour les guêtres, j'ai testé le modèle MILLET Alpine Gaiters Dry Edge. Au moment de choisir ma paire de guêtres (en remplacement d'une vieille paire qui laissait passer l'humidité), j'ai contacté le service client de Millet pour demander si le modèle de base était imperméable et l'on m'a répondu par la négative. Millet vend donc des guêtres qui ne sont pas imperméables. Mais à quoi peuvent-elle bien servir ?
L'opératrice m'a précisé que si je souhaitais des guêtres imperméables, il me fallait acheter le modèle avec Dry Edge (la membrane Millet) ou Goretex, le premier coûtant environ 50 euros et le second 75.
J'ai donc choisi le premier et voici mon avis : MILLET se fiche du monde. Il vend, cher, une paire de guêtre qui n'est imperméabilisée que sur la moitié haute de la guêtre. Le bas laisse passer l'humidité et en fin de randonnée dans la neige, le bas du pantalon est mouillé. De plus, la qualité n'est pas non plus au rendez-vous : après quelques sorties raquettes, j'ai dû recoudre la partie de tissu qui fixe la courroie sur la guêtre puis j'ai dû détordre la boucle qui permet de fermer cette même courroie. Une honte pour un produit soi-disant de grande marque et vendu cher.
Je déconseille d'acheter les produits MILLET, car tout est très cher, pourtant fabriqué en Asie, avec une qualité médiocre. On croit acheter français quand on achète Millet, mais Millet (Lafuma et aussi Eider) a été racheté par des Suisses et tout est fabriqué en Asie. On croit acheter de la qualité, mais ce n'est pas du tout le cas.
J'ai aussi le sac de couchage MILLET "Baïkal 1100", très bien, mais là encore, cette marque se moque du monde : annoncé à 1172 grammes (C'est même écrit sur le sac de compression), le sac de couchage pèse en réalité 1200 grammes sans le sac de compression (qui est indispensable) et 1318 grammes avec le sac de compression, ce qui fait nettement plus lourd que le poids annoncé.
Mon avis sur le Convertube SOURCE
Le Convertube se branche sur différents contenants, car vendu avec quatre fixations. Il peut s'utiliser avec une bouteille d'eau pétillante ou de soda (remplis d'eau, évidemment). Il ne fonctionne pas avec de simples bouteilles d'eau, à part les bouteilles d'Evian paraît-il, ce qui n'est pas gênant, car ces bouteilles sont généralement très fragiles. Il faut que le bouchon soit "haut", donc le pas de vis haut également, comme sur les bouteilles de soda ou de Quézac par exemple.
Utiliser un tube plutôt qu'une poche à eau présente de nombreux avantages :
* Pas de problème pour installer la bouteille dans le sac à dos, contrairement à une poche qui est souple, fragile et qui ne tient pas debout.
* Pas de problème pour nettoyer la poche ; il suffit de changer de bouteille.
* On a le choix du volume d'eau que l'on emporte : une petite bouteille ou une gourde pour une promenade. Une plus grande pour une randonnée, par exemple, une bouteille de Quézac qui contient 1.15 litre. Une très grande bouteille de soda, d'1.5 à 2 litres, pour une grande randonnée par temps chaud. Une poche, au contraire, contient toujours le même volume.
C'est le tube indispensable pour les randonneurs qui veulent boire souvent, sans s'arrêter, déposer le sac, sortir la gourde... Il est fabriqué dans un plastique qui ne diffuse ni odeur ni goût. Il est solide et de très belle qualité. On peut le fixer avec des crochets que l'on trouve sur Aliexpress à moins d'1 euro les deux (voir plus bas) et le couvrir en hiver avec une housse en néoprène à 1 euro (Voir plus bas aussi).
Il est vendu entre 20 et 24 euros, le plus cher étant chez Sport 2000 et Espace Montagne.
Le voici sur Amazon : Cliquer ICI.
Mon avis sur le baudrier PETZL Tour
Afin de limiter le poids et le volume dans le sac à dos, j'ai acheté ce modèle de baudrier dédié à l'alpinisme. Il est homologué aussi pour faire de l'escalade, mais n'est pas recommandé, car trop peu confortable pour cette pratique.
Il est très léger, 215 grammes en taille M. Il est également très pratique, car il "s'enfile" sans avoir besoin de passer les pieds dans les harnais de jambe. On peut donc l'enfiler debout, sans avoir besoin d'ôter les chaussures (ce qui est parfois le cas lorsqu'elles sont boueuses). De plus, il prend très peu de place dans le sac à doc, il tient quasiment dans la main.
Attention aux tailles : sur le site PETZL, les mensurations sont erronées. La taille S/M correspond aux mensurations de mon baudrier d'escalade CAMP en taille M (et qui me va parfaitement), mais elle est beaucoup plus petite que prévu. A moins d'être une petite femme très menue, éviter la taille S/M. La taille M/L convient pour une personne de gabarit moyen. Pour un homme plus large, choisir la taille L/XL. Le mieux est de l'essayer en magasin.
En magasin, c'est à Décathlon qu'on le trouve le moins cher (50 euros). Il est vendu ailleurs à 55 euros.
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Mon avis sur le matelas gonflable Tomshoo
Les matelas gonflables sont vendus très chers en magasin, souvent plus de 100 à 150 euros. Pourtant, leur solidité est aléatoire et la finesse du "tissu" peu rassurante. Pour moins de 30 euros, on trouve ce matelas sur Aliexpress :
Il est aussi épais que les modèles de grande marque (Nylon ripstop 40D) et dispose d'un double bouchon, dont un plus petit avec valve anti-retour, qui permet de terminer le gonflage sans que l'air ne puisse ressortir quand on arrête de souffler. Une petite dizaine d'expirations sont suffisantes pour le gonfler et il se dégonfle très vite quand on ouvre le gros bouchon.
Il est épais d'environ 6 cm une fois gonflé et confortable : on ne sent pas le sol (Il est toutefois vivement conseillé, comme avec tout matelas de ce type, de le poser sur un matelas de sol). Il pèse moins de 500 g.
Quelques produits pratiques et très peu chers que je conseille
Il faut bien sûr en avoir besoin, mais si c'est le cas, si vous recherchez ces produits, je vous conseille :
* Les crochets pour fixer le tube à eau sur la bretelle du sac à dos (à condition qu'elle soit doublée d'une lanière) : Cliquer ICI.
* La boussole de très bonne qualité à moins de 3 euros : Cliquer ICI.
* La housse imperméable pour sac à dos à moins de 3 euros : Cliquer ICI.
* Le sac imperméable pour le trekking (pour doubler l'intérieur du sac à dos, par exemple) à moins de 6 euros : Cliquer ICI.
* Les couverts de camping en plastique à moins de 2 euros les six : Cliquer ICI.
* Le "coussin" de pique-nique pliant (idéal dans la neige et résistant) à moins de 2 euros : Cliquer ICI.
* La petite lampe torche qui éclaire très bien (à 200 m si on zoome) à moins de 4 euros : Cliquer ICI.
* La genouillère à moins de 3 euros (Il faut en commander deux si on veut la paire) : Cliquer ICI.
* Deux anti-gliss (petits crampons pour marcher sur la neige dure) à environ 5 euros la paire : Cliquer ICI.
* Le couteau suisse multifonctions à moins de 3 euros : Cliquer ICI.
* La brassière de sport confortable à environ 4 euros : Cliquer ICI.
* La ceinture sans boucle devant, très pratique pour faire du sport sans être gêné par la boucle, à moins de 2 euros : Cliquer ICI.